Genèse envoûtante du concept : l’origine du nom, Col de Cygne, cet élément mystérieux surplombant l’alambic, ajoute une touche poétique à l’aventure. Armand et Olivier Couturier, les gardiens de cette entreprise familiale, ont tissé une histoire gorgée de curiosité et d’émerveillement.

Le grand-père d’Armand, passionné et collectionneur de miniatures de whisky, a légué sa collection à Olivier. Lorsque ce dernier, autodidacte passionné, décide de les déguster avec son épouse, c’est une révélation. Une plongée ensorcelante dans un univers qui ne cesse de le fasciner. Aujourd’hui, père et fils partagent leur savoir au cœur d’une atmosphère chaleureuse, où des centaines de bouteilles cohabitent avec des fauteuils en cuir et des matériaux nobles.

Goûter, célébrer, emporter : un rituel magique.

Au Col de Cygne, le goût est élevé au rang d’art. Dans ce sanctuaire unique, chaque dégustation devient une expérience, que ce soit pour les novices à la recherche de découvertes ou les initiés en quête de bouteilles rares. Les collectionneurs, parfois hésitants à ouvrir leurs trésors, trouvent ici un marché ludique et exclusif. Au-delà des distilleries renommées comme Springbank, Macallan, Lagavulin, Laphroaig, Glendronach, ou encore Glenfiddich, le Col de Cygne propose des whiskies recherchés et uniques. Avec plus de 450 références disponibles à la vente et à la dégustation, le plaisir des yeux est comblé par une collection privée d’une centaine de bouteilles exposée à l’étage, véritable festin pour les curieux.

Une voie royale s’ouvre au cœur du Fort-Jaco (lieu-dit à Bruxelles) pour redécouvrir un art qui, après avoir été parfois négligé au profit de spiritueux moins élaborés, retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse.

Casser les codes : une aventure sensorielle.

Distillé avec soin, le feu sacré du whisky danse dans les verres pour réchauffer les cœurs et les âmes, transcendant même la froide saison. Écoutant les récits d’Olivier, les idées préconçues sur le monde du whisky s’estompent. Oui, il se savoure aussi en été, plébiscité autant par les femmes que par les hommes. Non, il n’y a plus de profil type d’amateur de whisky, et l’on peut déguster autant l’entrée de gamme que le très haut de gamme avec une ouverture d’esprit éclairée.